Wayne Penniman - Magic actually

Je me nomme Wayne Penniman et j'ai actuellement 30 ans. J'ai vu le jour dans la charmante ville de Little Rock, le 12 août 1989. Mon père étant un sorcier et ma mère une sorcière, je suis donc un sang-pur. Je suis actuellement professeur de sortilège et j'appartiens au groupe Poudlard. Ma baguette est en bois de frêne et son cœur est en épine de monstre du Fleuve Blanc.

Ce séduisant sorcier de 30 ans peut laisser penser qu’il irait jusqu’à courir derrière tous les jupons de Poudlard. Avec son regard de braise, sa carrure impressionnante et son sourire ravageur… Mais il n’en est rien ! Wayne n’est pas un collectionneur de conquêtes comme certains le pensent dans l’école. Il est même plutôt timide, réservé, et ce surtout dès qu’une femme l’approche. Des rumeurs traînent et des questions se posent d’ailleurs sur son orientation sexuelle. Mais ça, il s’en moque pas mal. C’est une personne tendre et gentille avec son prochain, toujours là pour proposer son aide quelle que peut être la situation.

Wayne est avant tout un passionné : son métier de professeur de sortilège lui tient beaucoup à cœur. Enseigner l’art de pratiquer les sortilèges, savoir précisément de quelle manière le geste doit être achevé, être en accord complet avec l’âme de sa baguette. Pour lui, c’est comme un travail de méditation quotidien. Pour qu’un sortilège soit puissant et efficace, la concentration et le dévouement à cet art est inévitable. Il passe des heures, des jours voire des semaines à étudier. Entre vieux grimoires et nouvelles avancées dans le domaine de la sorcellerie, tout l’intéresse ! C’est une véritable encyclopédie.

Malgré tout, certaines parts d’ombre sur son passé l’empêchent d’être en paix avec lui-même. Le départ brutal de son père, alors qu’il n’avait pas 5 ans, le hante encore aujourd’hui, cherchant désespérément où il aurait pu partir et pourquoi. Cette incompréhension le ronge, et il peut arriver que, de temps à autre, figer sur sa réflexion, il ne disent plus un mot et reste stoïque, perdu dans ses pensées, comme déconnecté.
Wayne est un sorcier mystérieux, sincère et posé, avec une part de lui-même qu’il ne connait pas encore.

Wayne grandit à Little Rock aux États-Unis. Son père et sa mère s’étaient rencontrés à Poudlard pendant leurs études, et avaient décidé de s’installer dans cette ville de l’Arkansas. Bien que ses parents soient également sorciers de sang pur, les pouvoirs de Wayne sont arrivés bien tard, ce qui n’était pas pour les rassurer. Il faudra attendre ses 4 ans pour que certains faits évidents se manifestent. Alors que Jude, sa mère, préparait le dîner, Wayne contemplait sagement quelques livres d’éveil. Lorsque d’un coup, il ferma les livres, et se dirigea vers la bibliothèque située au fond du salon. Il fit tomber cinq ou six livres par terre et commença à lire un premier, puis un deuxième, puis tous les livres de la bibliothèque y sont passés ! Il n’aura fallu que quelques minutes à Wayne pour apprendre à lire et dévorer un nombre impressionnant d’ouvrages complexes et volumineux, tels que le fameux « Magic from Another Time » de Wilson Roberts. Jude, revenant dans le salon, vit les livres à terre, son fils finissant le dernier ouvrage de l’étagère. Par la suite, des objets tombaient tout seul des meubles, la télévision s’allumait toute seule, les boites de ses céréales préférées s’ouvraient et s’étalaient dans toute la cuisine, sans que Wayne ne puisse y avoir touché.
Le jour de son cinquième anniversaire, son père était introuvable. La veille il était simplement sorti faire une course sois disant, mais il n’est jamais revenu. Peut-être avait-il fait une mauvaise rencontre ? Voulait-il quitter sa famille ? Vivait-il une double vie ? Wayne n’y a jamais cru. Il resta dans cette incompréhension, avec ce vide immense jusqu’à aujourd’hui.

Lorsqu’il reçut sa lettre pour Poudlard, il était bien évident que la joie comblait notre futur apprenti sorcier. Mais à chaque grand moment de sa vie, la pensée que son père ne soit pas là pour vivre ces instants le mine. Pendant sa scolarité à Poudlard, il ne se fera pas beaucoup d’amis. Son côté réservé, ses grandes oreilles et son nez proéminent d’adolescent ne l’aident pas à trouver confiance en lui. C’est du côté de ses professeurs que le jeune Wayne aura plus de succès. Ce Poufsouffle désigné est bien plus passionné par les sorts que par le Quidditch. Il passera de longs moments à discuter avec ses professeurs, notamment avec le professeur Flitwick, pour lequel il aura toujours une grande admiration. Bien sûr, ce rapprochement avec ses professeurs lui vaut bien des moqueries par les autres élèves. Les Serpentards bien évidement, s’en donnent à cœur joie ! Mais au fond de lui, il sent le désir d’apprendre encore et encore, et peut être un jour, de transmettre son savoir.

Bien qu’en classe il soit incollable, il n’en est pas de même sur un balai… Les premiers cours de troisième année ont eu raison de son bras gauche, ne pouvant plus le bouger pendant 3 mois suite à une chute. Au final, ça lui plaisait bien de pouvoir rester en classe pendant que les autres faisaient les danseuses sur leur montures en bois. Le calme est vital pour lui, la lecture le plongeant dans une transe peu commune que même les professeurs peinent à expliquer.

C’est au cours de sa cinquième année qu’il finit par adopter une certaine assurance. Notamment suite à sa rencontre avec Miley Fawkes, une Griffondor très pétillante qu’il observait depuis un moment déjà. Sa chevelure blonde et ondulée tombait sur ses épaules minces, ses yeux bruns lui donnaient un regard profond et envoûtant, son sourire en faisait craquer plus d’un ! De quoi rendre jaloux bon nombre d’autres prétendants. Ils passèrent ensemble la cinquième, puis sixième et enfin septième année à Poudlard. Une relation très fusionnelle se créa ainsi entre les deux sorciers de sang pur.

À la fin de cette dernière année, Wayne voulait organiser une belle soirée en amoureux pour fêter la fin de leurs études, avant bien évidement de partir pour le grand bal de fin d’année. Il demanda la permission au professeur McGonagall de s’installer dans la grande bibliothèque. Même si elle n’aimait pas l’idée de les laisser seuls dans la bibliothèque, elle savait que Wayne serait correct et qu’il n’y aurait aucun problème.

Le soir venu, Wayne avait installé une petite table ronde au milieu de la salle, réalisé un sort donnant au plafond un magnifique aspect de ciel étoilé, et bien sûr parsemé le sol de pétales de roses blanches nacrées. N’étant pas fort en cuisine, la magie lui serait utile pour faire de bons plats ! Quand les préparatifs furent terminés, il attendit que Miley arrive, assis sur un tas de livres servant de tabouret. Les minutes, puis les heures passèrent et personne ne vint à son rendez-vous. Il tenta alors de la retrouver au banquet de fin d’année dans la Grande Salle, mais elle n’était pas là. Wayne demanda à quasiment tous les professeurs s’ils avaient aperçu Miley. Mais personne ne put lui répondre… Alors que son angoisse montait, il eut comme un mauvais pressentiment, comme si quelque chose d’horrible allait se produire. Quand soudain, il sentit son cœur exploser, comme brisé en mille morceaux. Une douleur immense se propageait dans tout son corps, finissant à genoux et poussant un énorme cri. Tous les élèves s’arrêtèrent alors de manger et tous les regards se tournaient vers Wayne, à terre et pleurant toutes les larmes de son corps. Les professeurs accoururent vers lui, inquiétés par son état. Mais du fond de sa grande chaise ornée d’or et de moulures anciennes, la professeure restait immobile, le regard putréfié derrière ses lunettes, les mains telles les griffes d’un phœnix plantées sur ses accoudoirs. D’une manière ou d’une autre, les deux sorciers ont su au même instant ce qui était arrivé à Miley.

Encore fébrile mais paniqué, Wayne se relève et court vers la sortie du château, empruntant le pont couvert et s’y arrêtant en plein milieu. Sans savoir pourquoi, il sentait que Miley était là, quelque part. Il plongea son regard vers le bas, sous le pont reliant les deux monts. La brume cette nuit-là était épaisse et on ne pouvait pas distinguer le sol. Mais l’angoisse qui montait en Wayne était très forte et son besoin de savoir ce qu’il y avait sous ses pieds aussi. Il dévala le chemin qui bordait la colline. Sa respiration était forte, à la limite de la suffocation et son souffle résonnait dans la vallée brumeuse et isolée. Une fois en bas, il arriva sous le pont et distingua une forme, comme un corps étendu dans l’herbe haute. Sans hésiter, il courut le plus vite possible mais s’arrêta net dès qu’il put distinguer la chevelure d’or de Miley, couvrant son visage et ses épaules, et sa robe imprégnée de sang. Les larmes lui montaient aux yeux et un sentiment de désespoir profond l’envahit alors. Elle n’était plus, il le savait. Souhaitant rejoindre son corps, il sentit une main sur son épaule qui le retint. Wayne se retourna et vit le visage attristé de McGonagall. Leurs regards se croisèrent et la vieille sorcière étreignit Wayne dont les larmes ne cessaient de couler.

Pour Wayne, l’histoire ne faisait que se répéter inlassablement, telle une malédiction. D’abord son père, puis Miley. Personne n’a jamais su ce qui lui était arrivé. Personne n’a rien vu ce soir-là. Et personne n’a même entendu quoi que ce soit, pas même un cri, un appel au secours. Rien.

Quand Wayne rentra chez sa mère, il ne voulait plus sortir, restant dans sa chambre le regard vide, fixant les quelques photos qu’il avait de Miley. Pendant 3 ans, plus personnes ne vit le jeune sorcier dans les rues de Little Rock. Se nourrissant peu, ne parlant à personne d’autre que sa mère. Jude Penniman était une femme de fort caractère et très robuste, la disparition de son mari faisant d’elle « l’homme » de la maison pendant longtemps. Le soir, elle tendait souvent l’oreille à la porte de son fils. Elle entendait quelques pleurs, des gémissements de douleurs qui lui arrachaient quelques larmes tant la peine et le désarroi se faisait ressentir à l’approche de sa chambre.

Un soir, une visite inattendue se fit au domicile des Penniman. Le professeur Flitwick vint prendre des nouvelles de son ancien élève. Ayant eu vent de son inactivité depuis sa sortie de Poudlard et de son état dépressif, il eut l’idée de lui proposer un emploi d’assistant à son propre poste de professeur de sortilège. Bien que Wayne appréhendait de revenir à Poudlard, il accepta la proposition de Flitwick. Le revoir a dû lui rappeler à quel point l’art des sortilèges lui était cher, et l’insistance de sa mère a dû également y contribuer. Après quelques années aux côtés du professeur Flitwick, ce dernier avait émis le souhait que Wayne reprenne le flambeau de l’enseignement de sa matière. Pour lui, l’assistant Penniman était le seul capable d’occuper ce poste tant il était accompli dans son travail. Ainsi, au départ en retraire du vieux et petit professeur à lunette, ce fut Wayne Penniman, grand et beau jeune sorcier, qui enseignerait les sortilèges à Poudlard.